Le Centre Francophonie
de Bourgogne invité du colloque francophone, du 18 au 22 mars 2019, à Rabat
(Maroc)
Master francophonie politique, linguistique
et éducative, Faculté des sciences de l’éducation, université Mohamed V.
Claude
Thomas, président du Centre Francophonie de Bourgogne a été invité comme
intervenant à ce colloque, mis sur pied et orchestré par Nadia CHAFIK, universitaire et écrivaine
marocaine.
L'universitaire et écrivaine Nadia Chafik, porteuse du colloque |
1ère
impression : La
Faculté des sciences de l’éducation (FSE) est un bel établissement, doté d'un parc fleuri et
arboré, au cadre agréable, au style un peu campus américain, présidé et initié par son
doyen le Pr. Abdelhanine BELHAJ, une personnalité accueillante, portant haut les
valeurs humanistes de la Francophonie.
Au Centre, le Pr Abdelhanine Belhaj, doyen du FSE, qui ouvre le colloque |
2ème
impression :
Colloque bien organisé aux invités de qualité, représentant une francophonie
diverse, active et vivante.
La tribune des intervenants à l'inauguration du colloque |
3ème
impression : Soulignons
l’accueil chaleureux et amical, aussi bien des responsables du FSE, des élèves
et du personnel ; mais les Marocains sont des gens
naturellement hospitaliers.
Nadia Chafik en ses terres, où elle enseigne. |
4ème
impression : A
noter la qualité, l’intelligence et le besoin de connaissances des étudiants que nous
avons côtoyés. Le Maroc peut se réjouir de ses élites futures. Certains sont même venus me demander de leur parler plus longuement de l'écrivain algérien, Boualem Sansal que je venais de citer. Cependant, de
nombreux auteurs marocains soulignent, par ailleurs, les limites et les insuffisances de l’enseignement général, au Maroc.
Le programme
Le président du CFB était invité à prendre la
parole lors de l’inauguration, le lundi 18 mars, pour présenter le Centre
Francophonie de Bourgogne, sis au Breuil (71 France), puis le mardi 19 mars à
donner la conférence intitulée « Mieux vivre ensemble dans la dignité »,
déjà présentée au Centre Social de Montceau, en 2018. Trois thèmes majeurs étaient abordés dans cette intervention : l'identité, la place de la femme dans toute société et le rôle des religions, à notre époque.
Claude
Thomas est aussi intervenu brièvement à la très intéressante table ronde, riche et diverse : « Femmes
et littérature » animée par Nadia Chafik. Elle réunissait cinq écrivaines : Nadia Chafik, modératrice et aussi écrivaine (Maroc), Halima
Hamdane, conteuse et écrivaine (Maroc), déjà invitée au Breuil, Nathalie
Skowronek (Belgique), Khadi Hane (Sénégal), et Brahaa Trabeslssi (Maroc).
Il a notamment fait remarquer, qu’en effet, il n’y a pas, à l'évidence, de littérature typiquement féminine, mais il y a dans la francophonie, des écrivaines femmes qui portent différemment les problèmes de leur société, avec des approches plus vitales . En particulier Chantal Spitz à Tahiti, Fatou Keita en Côte d’Ivoire, Lucie Lacapelle et Naomi Fontaine (inue), au Québec, Dewé Gorodé, une Kanake, en Nouvelle Calédonie, pour ne citer que ces femmes, mais il y en a bien d’autres; la francophonie étant un vivier de talents.
Il a notamment fait remarquer, qu’en effet, il n’y a pas, à l'évidence, de littérature typiquement féminine, mais il y a dans la francophonie, des écrivaines femmes qui portent différemment les problèmes de leur société, avec des approches plus vitales . En particulier Chantal Spitz à Tahiti, Fatou Keita en Côte d’Ivoire, Lucie Lacapelle et Naomi Fontaine (inue), au Québec, Dewé Gorodé, une Kanake, en Nouvelle Calédonie, pour ne citer que ces femmes, mais il y en a bien d’autres; la francophonie étant un vivier de talents.
De droite à gauche : Halima Hamdane (Maroc), Bahaa Trabelssi (Maroc ) et Nadia Chafik |
De gauche à droite : Khadi Hane (Sénégal), Nathalie Skowronek (Belgique) et Nadia Chafik |
Lors d'un intermède, des intervenants ont fait don d'ouvrages pour les étudiants en master francophone, prémices d'une bibliothèque future.
A noter à droite, le Pr Parola, écrivain et poète, (Tours), dont les interventions sensibles et de grande qualité nous ont séduits |
Le programme en détail : Il y a eu, en ouverture, une présentation de la francophonie vue d’ici et d’ailleurs par les universitaires, Marc Gontard (Lyon) et Charles Bon (Rennes), une riche communication sur la littérature mauritanienne par la Pr M’Bouh Seta Diagana, une séance sur l’adaptation cinématographique d’un roman, et un autre après-midi, un aperçu de la peinture marocaine par Safia Akouri, universitaire honoraire, une présentation des oeuvres du jeune peintre marocain, Mohamed El Yacoubi, des projections de films dont un film québécois.
La présentation des créations par six mannequins de quelques instants |
Voici une étudiante
qui mériterait d’être encouragée et soutenue; elle possède de réelles capacités de création.
L'étudiante Imane Nouhi, (au centre), au talent prometteur |
Et avant notre retour en Bourgogne, Monsieur le doyen a tenu à remettre au Centre Francophonie, le blason de la Faculté des Sciences de l'Education, témoignage de partage et d'amitié.
Nadia Chafik, Mr le Doyen Belhaj remettant le blason et Claude Thomas |
Bravo pour ce beau et riche colloque et grande réussite à ces jeunes étudiants en master.
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