22 octobre 2023

Hommage à Samuel PATY

 

                Hommage à Samuel PATY




               Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme locale, la ville du Creusot a jugé bon de lui consacrer un espace : l’esplanade de l’antenne universitaire.

               Parallèlement, deux classes du Lycée Léon Blum (Le Creusot) ont travaillé sur la notion de tolérance, de laïcité et de vie en commun dans le respect des croyances. Les élèves avec leurs enseignants ont dégagé quelques préceptes forts avec leurs mots :

               Personne ne peut être contraint par le droit ou la force au respect des dogmes ou prescriptions religieuses. En clair : chacun est libre de croire ou de ne pas croire.

              Et toujours avec leurs mots, ont écrit une déclaration universelle : Nous voulons un monde dans lequel chacun doit être toléré à sa juste valeur ; que l’on soit musulman, chrétien, juif, Noir ou même gay, trans, féministe ou encore gros, grand, petit, mince, (on pourrait ajouter, en situation d’handicap).

            Dans l’exposition montrée dans la bibliothèque universitaire, (l’ancien atelier de réparations des locomotives à vapeur (voir photos), ils ont relevé quelques préceptes après avoir étudié le contenu des trois religions du Livre comme : « Tu ne tueras pas » (Exode. 20/13) ou « Ne tuez personne injustement. Dieu vous l’interdit » (Sourate Les animaux).

 Une belle leçon de nos jeunes lycéens ….





                       


             









Dans un pays laïc, toute religion est sujet d’études, eu regard à l’évolution des sociétés et des lois de la République, d’autant plus qu’une religion révélée, il y a 2000 ans ou 1700 ans, présente, à l’évidence, des décalages avec notre époque ; ce qui n’enlève à personne le droit de croire et/ou de pratiquer la religion de son choix.

          Dans une République laïque, ce sont les lois de la République qui prédominent et non les préceptes des Religions. Comme chaque religion a droit de cité, si toutes les religions imposaient leurs dogmes, la vie en commun viendrait ingérable. Mais cela n’empêche ni le dialogue ni l’échange.

          Aucune loi ne l’interdit, mais il est évidemment déplacé de brûler Coran, Torah ou Evangile, par respect pour la religion de l’autre.

           Le poète Camerounais, Capitaine Alexandre, face au fracas des armes et à la haine qui gangrène notre monde, l’a bien compris et nous invite à célébrer la vie. « Le poème nous dicte noble conduite, nous dit de revivre à hauteur de femmes et d’hommes juste debout » in La vie poème (Mémoire d’encrier).










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