De la beauté des images à la pertinence des mots
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Sophie (Images) |
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Daniel (poésie) |
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La halle patrimoniale; ancien hangar de réparations ds locomotives |
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Photo :Elisabeth GUINOT |
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Photo : Gilles GUILLET |
Association culturelle francophone. Bibliothèque francophone et cultures partagées.
De la beauté des images à la pertinence des mots
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Sophie (Images) |
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Daniel (poésie) |
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La halle patrimoniale; ancien hangar de réparations ds locomotives |
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Photo :Elisabeth GUINOT |
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Photo : Gilles GUILLET |
La caravane des Ecrivaines Francophones en Bourgogne,
les 9/10/11 avril 2025, un partenariat PEF/CFB.
Le regard/bilan du CFB
"C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté »
(Victor Hugo 4/09/1870 gare de St Lazare Paris)
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De gauche à droite : Elisabeth GRANJON (France), Véronique TADJO (France/Côte d'Ivoire), Yasmina JAAFAR (France/Maroc), Béatrice RIAND (Suisse/Catalogne), Nancy LANGE (Canada/Québec) |
Quelle lumineuse initiative a eue Madame Faouzia
ZAOURI (franco-tunisienne), journaliste et romancière, de mettre en place le
Parlement des Ecrivaines Francophones (PEF) ! Organisme international
réunissant un collectif d’environ 200 femmes autrices, des 5 continents,
s’exprimant en français,
Utile initiative, car si les femmes représentent en
nombre, plus de la moitié de l’humanité, l’invisibilisation des écrivaines,
artistes ou même scientifiques, est une réalité. C’est une évidence, la
consécration, la visibilité littéraire sont souvent le fait des hommes. Et
couramment, les honneurs se déclinent au masculin…
La caravane francophone composée de Béatrice RIAND
(Suisse/Catalogne), romancière, ancienne enseignante, d’Elisabeth GRANJON
(France), poétesse et dramaturge, de Nancy LANGE (Québec), poétesse, éditrice,
de Véronique TADJO (France/Côte d’Ivoire), poétesse, romancière, autrice
jeunesse et artiste peintre et de Yasmina JAAFAR (France-Maroc), journaliste
politique et romancière, a posé ses valises en 8 lieux bourguignons.
Leur bienveillance, leurs paroles accessibles, leur
gentillesse non feinte, ont ravi nos publics divers, nos partenaires et
galvanisé les femmes de terrain par leurs propos et engagements.
Nancy rend beau ce qui parait banal, et des propos
comme « J’ai mis la nappe à la table de parole » est une invite naturelle au
dialogue et à l’écoute. Nancy s’est donné les moyens de rendre visibles des
femmes à travers sa belle revue « Femmes de parole »
Elisabeth, jette un regard de sidération sur les
rejets et haines qui séparent les êtres, et sa poésie en déroulé, est comme une
conversation en aparté. Une poésie très touchante, car vraie.
Béatrice, boostée d’une force intérieure, nous offre,
dans « Ces gens-là » (Slatkine), (témoignages de victimes d’incestes), avec
sensibilité et empathie, et des mots précis, une œuvre littéraire de qualité.
Son regard objectif, nous montrant le glauque, voire l’abject, le visage du
pervers comme celui du salaud, nous prévient que « Le viol d’un enfant est
comme une déflagration intérieure »
Yasmina, blessée par des préjugés jetés à la figure,
au collège, a su en faire une force. Et son tempérament de battante a sorti de
l’ombre, le parcours de 5 afro-américains qui ont choisi la France pour se
réaliser ; elle montre, par des preuves, le danger de l’idéologie, les dérives
« d’un pays voué au puritanisme et obsédé par les profits ». La qualité du
style de « Ils ont Choisi la France » (éd. Nouveau monde) fait de ces cinq
biographies une belle oeuvre littéraire et nous alerte.
Véronique, porte un regard apaisé sur une Afrique que sa jeunesse s’efforce de construire, en dépit des soubresauts de l’Histoire. Et fustige les égos, les ambitions individuelles et les corruptions qui impactent une Afrique en devenir. Excellent roman que « Je remercie la nuit » (Mémoire d’encrier), prix Kourouma 2025.
Au-delà de leur origine, de leur histoire, des
non-dits, de leurs failles (car la vie nous marque indifféremment), nos
invitées ont porté un regard lucide sur notre monde.
La femme, donnant, par nature, la vie, est à même de
nous dire la fragilité de la vie et les dangers qui guettent notre planète. Et
nos 5 invitées, à leur façon et avec leurs mots, ont pointé comme dangereux,
les égos surdimensionnés, ridicules et souvent pathétiques de certains
dirigeants (la presse actuelle en est l’écho !!), les pustules mortifères,
toujours vivaces, de l’obscurantisme, de la censure, des bondieuseries
attrape-tout, du rejet de l’autre, du différent, comme les relents nauséabonds
et lourds de menaces de la Peste Brune qui refait surface dans le monde
occidental et au-delà.
Le Centre Francophonie de Bourgogne (CFB) qui se veut
Espace de découverte, de rapprochement et lieu de rencontre (site : centrefrancophonieb.com) a tout mis en place : la proximité, la convivialité,
les questions ouvertes pour des échanges directs et authentiques de ces cinq
Parlementaires.
Le CFB prouve que la littérature est une passerelle
d’humanité et adresse ses remerciements chaleureux à ses partenaires : à
Martine Servy et à ses amis engagés de Mine de Lire (Blanzy), à Martine
Lecarpentier et aux adhérents « Les Epicurieux » (Tournus), à Colette et à
cette belle équipe de Femmes solidaires (Mâcon), à Vincent et Christophe, ces
profs amis passionnés au lycée horticole (Tournus), à toute l’équipe de la
Maison de Familles de Torcy et à Vincent, leur directeur, et enfin à Atimed et
Véronique, les directrices des 2 centres sociaux de Montceau. Et bien sûr, aux
lecteurs si touchants et à tous les membres du CFB, en particulier :
Marie-Thérèse, Annie, Liliane, Marie-Françoise et Valérie qui ont été
sollicitées.
Et un MERCI fraternel à Nadia de son Maroc ensoleillé, secrétaire du PEF,
à Fawzia, présidente du PEF, et à nos si agréables invitées que j’embrasse.
« Pour que vivent les hommes et chantent les livres ».
Claude THOMAS (Pt du CFB)
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Un guise de message, ces pétales soudain tombées des prunus... |
La Caravane de la francophonie en Bourgogne du sud
Les visages d'une francophonie bien vivante au contact direct avec le public.
Des tranches de vies en partage, notre monde interrogé, une humanité vivante et la littérature francophone comme lien.
1ère étape : Blanzy, avec l'association Mine de livre, association très active, le mercredi soir 9 avrill
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Nos invitées : Véronique Tadjo, Nancy Lange, Yasmina Jaafar, Béatrice Riand et Elisabeth Granjon. |
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A la médiathèque de Blanzy avec l'association Mine de Lire |
2eme journée : Tournus médiathèque (Les Epicurieux et
lycée horticole), Mâcon (Femmes Solidaires)
Une journée riche et forte en émotions. Magnifiques
interventions de nos 5 invitées, de l'authenticité, des sourires réconfortants,
des confidences, des contacts.
Une francophonie vivante où l'humain nous rassemble.
Au-delà des mots, la puissance de la vie.
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A la médiathèque de Tournus avec l'association les Epicurieux |
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Au lycée horticole de Tournus, l'amphi (5 classes concernées) |
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un atelier |
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Un autre atelier |
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A Macon, avec l'association Femmes Solidaires avec repas partagé |
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Nos 5 invitées : à gauche Colette Marchand (Pte de Femmes solidaires) |
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Centre social Trait d'union Montceau |
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